Le devenir de l’École en question

Publié le jeudi  18 septembre 2008

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Décidément les déclarations de Xavier Darcos occupent le terrain : fonction des enseignants du premier degré remise en cause et par voie de conséquence l’avenir de l’école maternelle, médailles pour les bacheliers à mention, etc.
On trouvera ci-dessous les principales déclarations du ministre et des éléments qui permettent d’en dégager la logique.

Le communiqué de presse de Xavier Darcos

Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale, exprime son étonnement devant les intentions qui lui sont prêtées sur l’école maternelle par certains représentants syndicaux et certains élus de l’opposition. Il réaffirme son attachement, jamais démenti, à la pré-scolarisation des enfants à partir de trois ans et rappelle l’ambition très forte portée par les nouveaux programmes de l’école primaire pour ces élèves.

Cette volonté politique ne doit cependant pas occulter les préoccupations légitimes exprimées notamment par certaines associations familiales ainsi que par la Défenseure des enfants qui s’interrogent sur les bienfaits d’une scolarisation des enfants avant trois ans, à un âge auquel tous les enfants ne sont pas prêts à affronter le rythme d’une journée d’école et les contraintes particulières de la vie en classe.

C’est dans ce contexte que Xavier Darcos a rappelé que les caractéristiques du recrutement des professeurs du premier degré n’étaient sans doute pas adaptées aux besoins spécifiques des enfants de moins de trois ans.

Il estime que cette question importante pour les familles et les élèves mérite un débat et des réponses plus sincères que les procès d’intention et les déclarations hâtives auxquels elle a donné lieu jusqu’à présent.

Alors que des enseignants l’accusent de mépriser les enseignants de maternelle, ces propos ne sont ni des excuses ni même la négation des propos antérieurs. Décidément il semble pour le ministre que les enseignants de maternelle ne soient pas à leur place.

Rappelons que ce qui est reproché à X. Darcos c’est d’avoir déclaré devant le Sénat : "Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’Etat, que nous fassions passer des concours à bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? Je me pose la question". Dans son communiqué X. Darcos "réaffirme son attachement, jamais démenti, à la pré-scolarisation des enfants à partir de trois ans".

Ces propos suffiront-ils à calmer le milieu enseignant ? La polémique va-t-elle glisser sur la suite de l’audition au Sénat ? X. Darcos y annonçait la création des établissements publics d’enseignement primaire. "Je le répète, j’espère pouvoir dans le premier trimestre qui arrive, faire faire une avancée considérable sur la question de l’Etablissement public du premier degré. Pour ne pas dire une avancée définitive".

Commentaire du Café pédagogique 

Extrait de l’audition de Xavier Darcos devant le Sénat

Xavier Darcos : Nous voulons rationaliser les 57 milliards d’euros en donnant davantage d’autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte.
Le deuxième sujet qui me préoccupe et que nous n’arrivons jamais à faire ouvrir réellement, c’est la question compliquée du préélémentaire. Tout le monde sait très bien qu’en France, si nous scolarisons si tôt des tout petits enfants, à 2 ans ou 2 ans et demi, ce ne sont pas pour des raisons scolaires, mais parce que ça arrange les communes, les maires, parce que ça empêche de fermer des classes.
Je serais heureux qu’un jour la Nation se pose la question de la petite enfance de manière plus globale, et que la petite section de l’Ecole maternelle ne soit pas la variable d’ajustement des communes pour éviter de fermer une classe.
Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’Etat, que nous fassions passer des concours à bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? Je me pose la question, ces personnes ayant la même compétence que si elles étaient par exemple institutrice en CM2. Donc la question du préélémentaire me paraît devoir être posée, mais elle est très difficile à soulever sans immédiatement amener avec elle une tempête de polémiques et de préoccupations municipales.
J. Arthuis (ex-ministre, Président de la Commission des Finances du Sénat depuis 2002) : mais pendant très longtemps, vos inspecteurs décidaient de la création ou de la fermeture d’une classe en fonction du nombre d’élèves inscrits, et donc si on avait pu inscrire des élèves à 15 mois, je pense qu’on l’aurait fait… Franchement, c’était une situation totalement absurde.
Dans nombre de communes rurales, les maires feraient bien de réfléchir à des regroupements d’école sur un seul site Avez-vous des évaluations sur l’efficacité des différents systèmes de regroupement, concentrés ou non ?
X. Darcos : (après s’être tourné vers ses conseillers) : Je suis obligé d’avouer que nous n’avons pas d’évaluation très objective que je puisse présenter de manière sérieuse.
J. Arthuis : Comment pourrait-on, en milieu rural, trouver des regroupements entre l’Ecole publique et l’Ecole privée ?
X. Darcos : Question politique compliquée….
G. Longuet (ex-ministre, sénateur) : Le RPI concentré, avec un établissement public au niveau cantonal me semble acceptable ?
X. Darcos : Je suis d’accord avec ça, on peut même considérer que la question de l’Ecole a été la première forme d’intercommunalité. (…) Je le répète, j’espère pouvoir dans le premier trimestre qui arrive, faire faire une avancée considérable sur la question de l’Etablissement public du premier degré. Pour ne pas dire une avancée définitive. Du moins je l’espère.
G. Longuet : Sur la question de la maternelle, j’ai demandé à la Cour des Comptes une enquête sur l’Ecole maternelle, cela pourra être l’occasion de faire prospérer les idées que nous avons évoquées ce matin.
X. Darcos : je vous remercie, d’autant que c’est un sujet qui est très difficile à aborder objectivement, si j’en juge par les questions posées par les élus…
J. Arthuis : Est-ce que c’est difficile parce que nous n’osons pas ?
X. Darcos : Parce qu’il faudra trouver d’autres solutions pour les enfants…

La vidéo est disponible en ligne à http://www.senat.fr/basile/visio.do...

Sur le Café pédagogique la lettre d’une institutrice

Rouen, le 06/09/08

Muriel QUONIAM
1 bis rue Pierre Curie
76100 ROUEN

A Monsieur Darcos,

Ministre de l’Education Nationale

Monsieur le Ministre,

Je suis très choquée par les propos méprisants que vous avez tenus lors de l’audition de la commission publique des finances au Sénat, le trois juillet dernier, vis-à-vis du travail des enseignants de petite section d’école maternelle, dont la fonction serait essentiellement de « faire faire des siestes à des enfants ou leur changer les couches ».

Cette réflexion prouve votre ignorance totale de l’école maternelle, des enfants qui la fréquentent et du personnel qui y travaille. Elle n’a pour but que d’amuser la galerie sur le dos d’une institution publique (et de son personnel) dont votre souci essentiel est de convaincre l’élu et l’électeur qu’elle doit disparaître car trop coûteuse.

Comme pour les nouveaux programmes et le reste des réformes que vous avez jusque là fait passer, vous n’argumentez pas, mais vous contentez de petites phrases, dignes du Café du Commerce, qui ont - hélas- beaucoup plus d’impact que les argumentations étayées.

J’entends d’ici mes collègues de petite section justifier de leur réel travail (qui n’a, entre nous, jamais consisté à changer les couches puisque la condition d’accueil en maternelle est la « propreté »…) avec vingt-cinq à trente enfants par classe. Mais est-ce utile ? Vous la connaissez, la qualité de notre école maternelle… mais vous n’avez plus les moyens de l’entretenir : il est là, le fond du problème !

« Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage ! » N’est-ce pas votre maxime concernant l’école maternelle ?

Et puis, pour évoquer cet odieux parallèle hiérarchique que vous osez faire entre l’enseignante de petite section et celle de CM2, sachez qu’après trente ans d’enseignement en maternelle, j’ai intégré l’an dernier… un CM2, ravie que la profession m’offre cette possibilité de « reconversion », tout comme des collègues l’ont effectuée en sens inverse avec le même bonheur. Je peux vous assurer que nous exerçons le même métier, parce que nous avons affaire à des enfants… qui n’ont pas les mêmes besoins certes, mais ont tous la même soif d’apprendre et la même jubilation face à chaque pas franchi !

Entre nous, à mes yeux : le plus difficile n’est pas l’enseignement en CM2 !

Encore faut-il reconnaître qu’enseigner n’est pas dispenser une série de connaissances, mais maîtriser un savoir-faire : c’est un métier, cela s’apprend… et pour cela je suis allée à l’école normale, mes collègues à l’IUFM… mais - bon sang mais c’est bien sûr ! - cela ne sert plus à rien puisqu’il suffit d’avoir bac + 5 pour enseigner !

Monsieur le Ministre, je suis triste et très en colère d’assister au dénigrement par les moyens les plus vils de cette institution qu’on nous enviait de par le monde : cette école maternelle qui permettait aux enfants d’être accueillis dès deux ans gratuitement, partout sur le territoire français, quelles que soient les conditions socio-professionnelles des parents, et qui plus est dispensait éducation et enseignement de qualité.

Du dénigrement au désengagement, il n’y a qu’un pas… de la maternelle à l’élémentaire : ce sera le pas suivant ?

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en mon dévouement pour l’école de la République.

Muriel Quoniam
Maîtresse d’école en CM2
ROUEN

http://www.cafepedagogique.net/lesd...

"On achève bien l’école publique" par Caroline Fourest

"Le Monde", le 29 septembre 2008

Les partisans de l’école privée peuvent se réjouir. Tous ceux qui préfèrent la séparation de l’école et de l’Etat à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qu’ils soient ultracatholiques ou ultralibéraux, ou ultra-les deux, peuvent savourer leur victoire. La guerre scolaire est presque terminée. Et ils ont gagné. Le ver était dans le fruit depuis l’accommodement Debré de 1959, lorsque l’Etat a permis à l’école privée d’avoir le beurre et l’argent du beurre : le pouvoir de concurrencer l’école publique par la sélection et le soutien financier de l’Etat pour le faire. L’avancée de la démocratisation scolaire a rendu cette concurrence de plus en plus déloyale. Avec un objectif de 80 % au bac, des enfants venant de milieux sociaux défavorisés et des classes surchargées, l’école publique s’est mise à ramer. Pour sauver le niveau, il aurait fallu augmenter le taux d’encadrement et faire baisser le nombre d’élèves par classe. Notamment dans les ZEP. Mais les budgets n’ont pas été à la hauteur des promesses. Au lieu de concentrer ses moyens au service de l’école publique, l’Etat a gaspillé sa marge de manoeuvre en augmentant les crédits alloués à l’école privée. Les vannes sont grandes ouvertes depuis 2004, date à laquelle les collectivités locales ont obtenu le droit de financer sans limites les établissements privés. Les régions de gauche ne sont pas en reste. Alors qu’il existe toujours plus de 500 communes sans école publique, l’Etat et les collectivités financent quasiment à parité la scolarisation d’un élève dans le privé et dans le public. Cela s’appelle déshabiller le public pour mieux habiller le privé.

Pendant ce temps, l’école publique coule. Loin de lui porter secours, l’actuel gouvernement instrumentalise certaines critiques constructives pour en faire le procès idéologique, ce qui semble justifier de la regarder se noyer. L’Etat pourrait profiter du tassement de certaines classes d’âge pour faire baisser le nombre d’élèves par classe, mais il préfère baisser le nombre de professeurs. Résultat, les classes resteront surchargées. Notamment dans les quartiers populaires, où les proviseurs disent pourtant manquer de personnel encadrant. En guise de réponse, le " plan banlieue " prévoit de financer la création de 50 classes confiées à l’école privée, essentiellement catholique. " Jamais l’Etat n’avait autant organisé la concurrence de son propre service public ", commente Eddy Khaldi, syndicaliste et enseignant. Il s’apprête à publier un livre qui devrait agiter la rentrée, Main basse sur l’école publique, cosigné avec Muriel Fitoussi (Demopolis). Fouillé et documenté, il retrace de façon parfois glaçante la montée en puissance du lobbying en faveur de l’école privée ; lequel est parvenu à placer des alliés au plus haut niveau des rectorats, de l’Etat, et même de l’éducation nationale, grâce à des réseaux comme Enseignement et liberté, Créateurs d’écoles ou SOS Education. A l’image de deux directeurs de cabinet du ministre de l’éducation nationale sous Edouard Balladur, Guy Bourgeois et Xavier Darcos. Conformément à la stratégie définie par Créateurs d’école, dont il fut l’un des membres fondateurs, l’actuel ministre de l’éducation nationale ne veut pas de guerre frontale avec l’école publique, mais une " révolution de velours ". Juste assez de velours pour éviter une contre-offensive syndicale. Et ce qu’il faut de détermination pour faire avancer sa révolution, ou plutôt sa contre-révolution. Les grèves ne devraient plus être un problème grâce au service minimum, mis en place après un sondage privé décrétant que les Français y sont plutôt favorables… Une enquête opportunément commandée et financée par SOS Education. Avec ce joker, le ministre a les coudées libres. Mais, de toute façon, le plus dur est fait : la suppression de 11 000 postes de professeur dès cette année, 44 000 en quatre ans si ça continue à ce rythme, l’autonomisation des universités, la multiplication des partenariats privé-public, la déréglementation de la carte scolaire… Tout est passé comme une lettre à la poste. Y compris cette confidence d’Emmanuelle Mignon, conseillère du président de la République, rapportée par un journaliste en 2004 : " Je suis pour une privatisation totale de l’éducation nationale. " Pourquoi se gêner ?

Dans les cénacles de l’école privée, on prépare déjà la suite : le " chèque éducation ", grâce auquel chaque élève recevra directement l’aide de l’Etat pour choisir de s’inscrire dans le privé ou dans le public. Une idée empruntée au modèle anglo-saxon, qui a fait les beaux jours des écoles privées religieuses. Est-ce bien rassurant pour la cohésion sociale et le vivre-ensemble ? Jusqu’ici, l’école confessionnelle sous contrat donne le sentiment de vouloir privilégier l’enseignement au prosélytisme. Mais les temps changent. L’Eglise, qui confie de plus en plus ses missions éducatives à des courants comme l’Opus Dei ou la Légion du christ, milite pour accentuer le " caractère propre ", c’est-à-dire le caractère catholique, de ses écoles. Les autres religions ne sont pas en reste. A quoi ressemblera le vivre-ensemble quand un nombre grandissant d’élèves français aura fait ses classes dans des écoles tenues par l’Opus Dei, les Frères musulmans ou les loubavitchs ? C’est à cela que devraient penser ceux qui, à droite comme à gauche, dénoncent volontiers le repli communautaire, mais n’ont aucun courage quand il s’agit de gouverner. Au mépris de cette évidence : l’Etat n’a pas les moyens de favoriser la privatisation et la confessionnalisation de l’enseignement au détriment de son école.

Caroline Fourest est essayiste et rédactrice en chef de la revue " ProChoix "

Publié le mardi 2 septembre 2008

Main basse sur l’école publique

livre de Muriel FITOUSSI et Eddy KHALDI (Demopolis)

JPEG - 27 ko Sur le site Le Grand Soir on trouve une présentation du livre de Muriel FITOUSSI et Eddy KHALDI aux éditions Demopolis Main basse sur l’école publique qui débute ainsi :

Abandon de la carte scolaire, nouveau programme, concessions sur la mixité, suppression de postes d’enseignants, multiplication des établissements privés… Xavier Darcos agit sur tous les fronts. Quel sens donner à ces mesures engagées tous azimuts ? Sous prétexte de liberté de l’enseignement, le gouvernement cherche-t-il à mettre en place une privatisation de l’école publique ? Cette enquête révèle que les récentes réformes, en apparence éparses et dissociées, s’inspirent d’une stratégie élaborée par certaines associations catholiques ou libérales comme SOS Education. La rentrée 2008
sonnera-t-elle le glas de l’école publique et laïque ?

Puis on y trouve le résumé du livre qui se termine ainsi :

Elysée, Ministère de l’Education… Qui est aux commandes ?

Flash‐back : 1992. Nous sommes à la veille d‘un important scrutin, les élections législatives de mars 1993. 150 personnes d’horizons divers, dont une grande partie de hauts fonctionnaires du service public de l’Education nationale et de responsables d’établissements privés, fondent une éphémère association : « Créateurs d’écoles ».

Un organisme destiné à vendre de la formation ? Pas vraiment. Le bulletin n°1 de Créateurs met en exergue un objectif, qui en dit long : « l’identification des verrous et les moyens de les faire sauter » […] « problèmes juridiques et financiers, rôle des collectivités locales », « gestion des personnels », « outils pédagogiques », « élèves, affectation, aide sociale », « programmes d’enseignement », « personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ».

Afin de « faire sauter » ces verrous, l’association préconise, non pas une révolution, mais une réforme de velours. « Ce sera sans doute la partie la plus délicate de notre travail, car il ne nous faudra pas tomber dans le piège de la « réforme globale », mais identifier avec précision les actions nécessaires, tout en les rendant possibles. […] La solution réside sans doute dans la mise en œuvre de dispositifs dérogatoires, qui n’obligent pas à la remise en cause systématique de tout l’existant, mais qui permettent d’importantes innovations au niveau des établissements d’enseignement. » Un lent travail de déconstruction, pièce après pièce, de la maison Education. Un véritable projet de gouvernement.

Parmi les membres fondateurs de cette ambitieuse confrérie : Maurice Quenet, Dominique Antoine et… Xavier Darcos !

Soit, dans l’ordre, l’actuel Recteur de Paris, le Conseiller Education du nouveau Président de la République, et l’actuel Ministre de l’Education nationale.

Carte scolaire, service minimum, modification du statut des personnels, soutien à l’essor de l’enseignement privé, diminution de la place de l’Etat dans les missions de l’Education… Connexions, actions, déclarations, projets et programmes communs attestent de ce complot ourdi, dans l’ombre, depuis un peu plus de quinze années, en toute discrétion, par ceux‐là même qui, aujourd’hui, sont aux commandes de l’Education nationale.

C’est sur l’histoire de ce complot, et l’identité de ses protagonistes que nous nous proposons, dans ce présent ouvrage, de faire toute la lumière. Et donner ainsi à comprendre, sous un jour nouveau, la politique éducative de l’actuel gouvernement…

Les défenseurs des « racines chrétiennes » de la France réussiront‐ils à déraciner l’héritage républicain d’une école laïque, gratuite et obligatoire ?


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