La pétition pour le retrait de Jacques Nikonoff de l’association est suspendue.

Nous regrettons que la CNCL du 1er octobre n’ait pu trouver les modalités d’un vote qui lui aurait permis de donner un signe fort de début de rétablissement et de sursaut après la publication du rapport de la commission d’enquête en décidant solennellement d’investir les deux présidents de la commission d’un complément d’enquête visant à identifier les fraudeurs.
Nous ne voulons pas en rester là !

Les signataires démissionnent du Conseil d’administration et de la Commission exécutive paritaire mixte pour ceux qui en étaient membres. Ils restent « toutefois à la disposition du CA, si ce dernier souhaite [les] solliciter, pour contribuer techniquement aux dossiers urgents et au redressement de l’association. »

Des militantes et militants demandent, en leur nom propre, à Jacques Nikonoff, de suspendre toutes ses activités dans Attac, y compris à la Commission Exécutive, jusqu’à ce que la lumière soit pleinement faite.

Plusieurs adhérents m’ont demandé pourquoi, en ma qualité de président d’honneur d’Attac, je n’étais pas intervenu plus tôt sur les listes électroniques de l’association au sujet de la fraude.

Fin 2002, Attac rassemblait 29 791 adhérents. Déjà plus de 200 comités locaux couvraient tout le territoire national et la charte nationale des relations entre l’association Attac et les comités locaux venait d’être approuvée par l’Assemblée générale.