Chères amies, chers amis d’Attac,
Vous trouverez ci-dessous un appel à signatures destiné à apporter notre soutien à Thomas Coutrot, poursuivi en diffamation par Bernard Cassen et Jacques Nikonoff, à qui nous demandons de retirer leur plainte dans les plus brefs délais.
Pour ajouter votre signature, écrivez à l’adresse suivante, avec comme sujet du message "Soutien à Thomas Coutrot" :
soutienthcoutrot chez laposte.net
N’oubliez pas d’indiquer votre nom, votre prénom, votre numéro d’adhérent et/ou votre comité local, votre appartenance éventuelle au Conseil scientifique, au Collège des fondateurs ou à une commission d’Attac-France.
Les signatures continuent à arriver, signe d’un fort courant de soutien parmi les adhérents d’Attac. Merci à tous de faire circuler cet appel dans vos comités locaux. Cet appel, lancé en juillet, garde tout son sens puisque Thomas Coutrot persiste et signe, la détermination de J. Nikonoff et B. Cassen à lancer des poursuites n’ayant pas faibli.
http://yonne.lautre.net/article.php3?id_article=1902
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Pour un débat interne libre et responsable
L’élection du CA d’Attac lors de l’AG du 17 juin est entachée de graves irrégularités : tout le monde en convient, à tel point que les élus qui ont décidé de siéger se sont résignés à organiser de nouvelles élections avant la fin de l’année.
Alors que plusieurs études, tant internes qu’externes, montrent qu’il y a une forte présomption de fraude, Bernard Cassen et Jacques Nikonoff ont décidé de déposer une plainte en diffamation contre Thomas Coutrot, membre du Conseil scientifique : celui-ci aurait porté atteinte à leur honneur dans un texte diffusé sur les listes du CS et du Manifeste le 1er juillet. Ils annoncent également qu’ils envisagent de poursuivre en justice toute personne qui aurait diffusé le texte incriminé via des listes électroniques ou l’aurait publié sur un site.
Dans son texte (“ Comment l’impensable est devenu possible ”), T. Coutrot fait état de son intime conviction, appuyée sur l’analyse statistique des données du scrutin du 17 juin, de l’existence d’une fraude pour le moins tolérée par le “ noyau directionnel ” d’Attac (B. Cassen et J. Nikonoff), et propose des éléments d’interprétation politique de cet événement.
On peut être convaincu ou pas par l’analyse de T. Coutrot. Mais menacer ceux qui l’auraient diffusé, puis amener ce débat devant les tribunaux, est une fuite en avant qui ne peut que nuire à Attac. Dans une situation où pèsent de graves suspicions, c’est le libre débat interne et la confrontation des arguments et des convictions qui doivent permettre aux adhérents de se forger leur opinion et de trouver les voies du redressement d’Attac, pas les affrontements devant les tribunaux.
Nous demandons donc à B. Cassen et J. Nikonoff de retirer leur plainte et de laisser le débat interne se dérouler normalement jusqu’à son terme. Nous appelons les adhérents d’Attac à refuser l’intimidation, à débattre du texte de Thomas Coutrot, et à lui manifester leur solidarité en signant cet appel.
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