Les militantes et militants d’Attac-France présents à la Conférence Nationale des Comités Locaux (CNCL) des 30 septembre et 1er octobre 2006 à Montreuil,
ont pris acte :
- du rapport de Nuri Albala et René Passet, coprésidents de la Commission d’enquête sur les élections de juin 2006 pour le Conseil d’Administration d’Attac, dont la conclusion dit que : « la preuve matérielle d’une fraude en faveur de la tendance favorable à la présidence sortante est établie »,
- du fait que les instigateurs de cette fraude ne sont pas encore identifiés,
- de l’exigence largement partagée que la recherche de ces responsables soit faite, en commençant par une démarche à l’intérieur de l’association,
- du pourrissement de la situation qui crée une urgence à réagir,
- de la déclaration de Jacques Nikonoff en date du 29 septembre 2006, où il dit en particulier que : « ces évènements se sont produits pendant l’exercice de mon mandat à la présidence d’Attac et alors que je siégeais à la Commission électorale. N’ayant pas l’habitude de me défausser, j’en assume l’entière responsabilité. »
- de la déclaration de Jacques Nikonoff devant la CNCL le 30 septembre 2006, annonçant qu’il remettra sa démission au prochain CA du 7 octobre 2006, mais sans préciser ce qu’il en est de ses autres mandats.
Ces militantes et militants demandent, en leur nom propre, à Jacques Nikonoff, président de l’association au moment des faits, de suspendre toutes ses activités dans Attac, y compris à la Commission Exécutive, jusqu’à ce que la lumière soit pleinement faite.
Ils appellent les membres d’Attac-France et les Comités Locaux à se joindre à cette demande.
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