Les experts l’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette.
Pourtant, aujourd’hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique.

Biocoop, premier réseau de magasin bio en France, organise une vente de bouteilles de vins de Côtes du Roussillon dont le bénéfice ira au collectif des faucheurs d’OGM dont les membres subissent toujours de très lourdes peines financières.

Greenpeace se réjouit de la décision des deux principaux importateurs russes de soja, qui renoncent à commercialiser des produits transgéniques.
« Greenpeace salue ces décisions significatives pour le marché mondial du non OGM, se félicite Arnaud Apoteker, responsable de campagne OGM de Greenpeace France. C’est une excellente nouvelle pour les consommateurs russes qui refusent à 80 % les OGM dans leur assiette.

Suite à la destruction en août 2005 de deux parcelles de maïs transgénique
dans le Puy de Dôme par un groupe de 400 citoyens, quinze d’entre eux ont
été interpelés et mis en garde à vue 48 heures pour finir en comparution
immédiate.

Quelle meilleure preuve qu’il est possible d’interdire les OGM sur son territoire ? Les ministres européens de l’Environnement viennent de rejeter une requête de la Commission européenne demandant à l’Autriche de lever son interdiction sur deux maïs OGM. 

Comme vous le savez, en tant que biologiste moléculaire, je fabrique et j’utilise des OGM toutes les semaines, dans le cadre de mes recherches fondamentales et de mon enseignement à l’Université. Et c’est justement pour cette raison que je sais à quel point il est irresponsable de disséminer les OGM dans l’environnement et dans les assiettes, tant cette technologie est, non pas « chirurgicale » comme on essaie de nous le faire croire, mais au contraire totalement aléatoire.

La cour d’appel d’Orléans vient de prononcer de très lourdes peines à l’encontre de 44 faucheurs d’OGM poursuivis pour avoir détruit une parcelle d’essai de maïs transgénique : deux mois de prison ferme pour Jean-Emile Sanchez, porte-parole de la Confédération Paysanne, deux mois avec sursis pour les autres inculpés, et des amendes de mille euros pour chacun des faucheurs.

Anne Desrivières, étudiante à l’École des Beaux Arts de Rennes en 5^e année de communication travaille autour des thématiques liées à l’écologie.
Elle vient de réaliser des affiches par rapport au projet de loi qui va être discuté à l’Assemblée nationale.
Elle les diffusera sur les murs de Rennes et Paris en septembre.
Ces affiches peuvent être librement téléchargées, imprimées et diffusées.