19h30 - 20h15 :
présentation du livre «  Le bas de l’échelle. La construction sociale des situations subalternes  » de Pierre Cours-Salies et Stéphane Le Lay
Editions Érès
304 pages - 28.00 €
20h15 - 22h : débat
22h - 23h : repas convivial
(chacun apporte quelque chose à partager - la boisson est fournie par Comme Vous Émoi)
Comment se créent et se stabilisent des relations sociales qui durent : résignations, enfermements dans des ambitions restreintes… ?
Une quinzaine de contributions ont été rassemblées : à partir de thèses, de travaux d’un laboratoire du CNRS.
On y mesure comment les « naturalisations  » sont travaillées par des politiques sociales et aboutissent à un véritable morcellement.
Le bas de l’échelle, c’est connu, permet à ce qui est au-dessus de se sentir stable.
L’objectif du livre est de croiser les situations salariées, les stigmates sociaux, les politiques de précarisation.
On voit comment se constitue l’impression de devoir se contenter de ce qu’on a, et encore heureux qu’on ait u eu « de la chance  ».
Au travers de parcours étudiés avec la précision des ethnologues souvent, les histoires singulières deviennent « un destin  ».
Toutes et tous font partie, au sens strict du terme de la classe des exploités, la classe ouvrière au sens de Marx.
Mais la plupart de leurs situations restent extérieur au discours de la classe.
La proportion de surnuméraires qui finissent pas se contenter de leur place, accrochés au bas de l’échelle et craignant pire est énorme.
En comprendre les processus, les réalités, me semble un des chemins obligés pour reconstituer un horizon historique.
La discussion devrait permettre de mettre en lumière comment des réponses sont possibles.
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